Film court - Fiction
- en cours -


Images d'inspiration.
Sans paroles, danse et mouvement, spatialisation du son, musique.
C’est un film qui parle du corps, de la beauté dans les gestes modestes, et de l’émerveillement du quotidien.
C’est un parking aérien, au dernier étage à l’air libre et plafond de nuit, vide et calme.
Au loin une tour d’immeuble.
Il brume un peu, il fait légèrement froid.
Un sac en plastique passe dans le champ de la caméra, il volette mollement semi gonflé comme une vieille respiration. On entend le vent, un vent léger qui siffle, un vent qui rempli le vide.
Et alors s’évade du haut parleur une musique de tango, on l’entend à peine.
Une voiture se gare en biais sous un lampadaire resté allumé.
Un vieil homme sort, à petits pas essoufflés, il fait le tour de la voiture et ouvre la portière passager. Il tend une main fripée, à laquelle répond une autre main fripée mais aux ongles peints en rouge. Une femme sort à son tour, ils s’arrêtent et se regardent délicatement.
Plan large sur le parking.
La musique augmente petit à petit en nous enlaçant les oreilles.
Sous la lumière, on les voit danser un tango, très serrés, très lentement, très tendrement.
Crédits photo :
1. Tango dancers Nina Chudoba, 82, and Oscar Brusco, 90, dance at a Milonga (a place or an event to dance tango) in Buenos Aires, on Aug 18, 2017. PHOTO: AFP
2. Dark parking lot - auteur·e inconnu·e